Interview Mikaël Messa – Co fondateur du MMS

Interview Mikaël Messa – Co fondateur du MMS

3 septembre 2020 Entrepreneur Interview 0
Mikael Messa

 

Mikaël est un ami depuis, maintenant, 10 ans. Nous avons collaboré pendant quasiment plus de 5 ans et il m’a souvent mis des coups de pied aux fesses pour me sortir de ma grotte ; c’est un peu grâce à toi que j’ai mis le nez dehors et découvert la civilisation du réseautage.

Nous sommes tous les 2 fondateurs du Mastermind du Sud de France (2013 pour la première cohorte) qui cette année est reporté pour des questions sanitaires & logistiques, car, nous avons toujours envie de vous faire vivre une expérience pendant 3 jours, mais actuellement, les conditions ne sont pas au RDV.

Nous avons également ensemble, durant environ 3 ans, animé et développé les Business Club Café sur une impulsion de Mika dans plusieurs villes de France et d’Europe.

Je tenais à rendre hommage à Christophe Denos qui nous a quitté trop rapidement, c’est une nouvelle que j’ai appris hier au moment de boucler cette interview.

Sur le photo ci-dessous

Christophe Denos

Christophe a été un fidèle participant du BCC de Toulouse et ensuite à repris ma succession comme ambassadeur.

 J’adresse toutes mes condoléances à sa famille, nous avons perdu un humain au grand cœur et passionné par son métier d’aidé les autres

Je vous le laisse découvrir, vous verrez que contrairement à moi, c’est un grand bavard.

Je t’aime mon Mika et ne change rien.

  Q-1/ Mika, peux-tu te présenter en quelques minutes ?

Alors, avant tout, merci de cette gentille et sympathique proposition, cela me fait vraiment plaisir de partager mon expérience en tant qu’entrepreneur, autour d’un barbecue, comme si nous étions l’un à côté de l’autre chez toi, dans ton jardin, avec la piscine et en train de discuter des fondamentaux de l’entrepreneuriat, comme nous le faisons, régulièrement, d’ailleurs.

Je me présente, je suis Mikaël Messa, je suis actuellement entrepreneur sur internet ;  mais avant cela, j’ai démarré très tôt en fait dans le monde du travail, je travaillais sur des chantiers à l’âge de 14 ans ; je n’ai pas de diplômes supérieurs, ayant  arrêté l’école très jeune.

J’ai tout de même réussi à avoir un BEP d’aménagement  en espaces ruraux, c’est-à-dire, espaces verts. C’est un métier que j’adorais où j’étais en apprentissage bien évidemment, pourtant, un jour, c’est en voyant mon patron qui avait une bonne quarantaine d’années dirons-nous, aller 2 fois par semaine chez le kiné alors qu’il était jeune, que je me suis dit : « non, tu ne peux pas faire ce métier-là indéfiniment même si tu l’aimes, arrivé au même âge que lui, tu auras le dos cassé ».

D’ailleurs, déjà à 17 ans, je commençais à avoir des douleurs au niveau du dos, des chevilles, etc… je me suis dit qu’il me fallait trouver une alternative tout en allant au bout de mon contrat évidemment, mais très jeune j’ai su que je ne ferais pas ma carrière dans ce métier-là.

Dès l’âge de 14 ans, j’exerçais en parallèle le métier de commerçant pour aider mon père qui tenait un commerce. J’adorais les relations avec la clientèle en face à face.

C’était un petit commerce de presse, papèterie, Loto, dans une petite ville à côté de Grenoble.

J’ai réalisé que le commerce on en aurait toujours besoin, il y a toujours des produits à acheter.

À cette époque, internet n’existait pas, en tout cas les toutes premières prémices peut-être se faisaient sentir, c’était autour des années 1996.

Je me suis donc lancé dans la vie active très jeune et finalement, ce qui s’est passé, c’est que   mon premier métier, mon premier travail, en tant que salarié, en intérim à l’époque, c’était éboueur ; toutefois, j’ai très vite réalisé que ce n’était pas comme ça que j’allais gagner ma vie, en tout cas à la hauteur de mes ambitions, car, j’ai toujours dit à ma maman à cette époque-là : « tu verras, on s’en sortira , tu auras une belle vie» ! J’avais cette hargne.

Je me souviens de cette fois-là où nous étions sur le canapé ma maman et moi, pour la énième fois il y avait encore une fuite au niveau du toit dans ma chambre, il pleuvait beaucoup, nous avions dû mettre des seaux dans la chambre pour éviter d’abîmer le parquet ; je me souviens lui avoir dit : « tu verras, nous aurons une belle vie, la roue tourne » !

Mais, ce n’est pas en exerçant les différents métiers que j’ai pu faire : éboueur, cariste, magasinier, vendeur, que j’aurais obtenu cette liberté et cette abondance que j’ai la « chance » d’avoir aujourd’hui. Je mets le mot chance entre guillemets, parce que la chance, en fait, c’est beaucoup de travail !

De l’âge de 14 ans où j’ai commencé, j’en ai 39 ans maintenant au moment où nous faisons cette interview, cela représente énormément de travail, mais beaucoup, beaucoup de plaisir ! J’ai vraiment kiffé cette transition et ce chemin pour arriver où je suis aujourd’hui, et je kiffe également le chemin qui m’attend pour aller encore plus haut, partager de plus belles choses encore.

Q 2 : Comment es-tu tombé dans le chaudron de l’entrepreneuriat ?

Alors, il est vrai que j’ai toujours voulu être entrepreneur, je ne savais pas dans quelle direction aller, je ne savais pas quoi faire, je n’avais pas de compétences réelles, à part dans les espaces verts, mais ça, je ne voulais plus le faire, même si j’adorais ce métier, à cause des perspectives de santé dans les 20 prochaines années ; me restait le commerce, et j’ai créé ma première boîte, j’avais 19 ans, c’était une entreprise de ventes par correspondance, import-export ; là,  j’ai commencé à vendre sur internet, mais c’était très compliqué, c’était en 1999-2000 environ, avant la crise de 2000-2001, des nouvelles technologies, ainsi que le changement du franc en euro ; il y eut une grosse transition à ce moment-là, ce qui a fait qu’au bout de 18 mois, j’ai mis la clé sous la porte, avec l’équivalent, aujourd’hui, d’une perte avoisinant les 50 000 € au minimum.

Ma première expérience, réelle, entrepreneuriale, j’étais il faut dire très jeune ; à l’âge de 14 ans déjà je vendais au collège puis au lycée, des choses qui rendaient service à mes collègues de classe.

J’ai entrepris une seconde activité qui, celle-ci, n’était pas vraiment faite pour moi, mais m’a tout de même aidé pour la suite à avoir moins peur et à acquérir de la confiance en moi ; c’était une activité de marketing de réseau, pour laquelle j’ai suivi beaucoup de formations pour prendre confiance en moi, en présentiel pour parler en public, c’est là que j’ai découvert aussi  le développement personnel, j’avais 19-20 ans, et cela m’a permis d’approfondir ce côté-là.

Je me suis éclaté, mais le métier, lui, n’était pas fait pour moi. Le métier comme il se pratiquait à l’époque avec des ventes à domicile ou du porte-à-porte où il faut insister, non merci, ce n’était pas pour moi !

Je suis ensuite retourné à l’école où j’ai obtenu un Bac pro, à 24 ans, c’était en 2005, et suite à ça, je suis reparti en Angleterre durant 6 mois, dans le but d’apprendre l’anglais, et à mon retour de monter une entreprise d’import-export ; j’ai toujours aimé l’importation, l’import-export avec les pays asiatiques. Il y a de cela 20 ans en arrière,  alors  quand on parle de Dropshipping ou de e-commerce aujourd’hui, moi en fait, j’avais déjà commencé il y a une vingtaine d’années, ce n’est pas nouveau. La différence, c’est qu’aujourd’hui, il y a des outils qui sont nouveaux, mais les fondamentaux sont les mêmes.

Voilà donc comment je suis tombé dans le chaudron de l’entrepreneuriat, très jeune, mais en fin de compte j’ai échoué.

J’ai échoué jusqu’à mon retour d’Angleterre, de Londres,  où là je me suis dit : « j’en ai marre d’échouer, j’ai vraiment envie de réussir ». J’ai eu cette petite voix à l’intérieur de moi qui m’a dit : « écoute, tu en as marre, tu vas y aller, tu vas mettre le paquet et t’en sortir » ! C’est ce qu’il s’est passé.

Au retour de Londres, j’ai entrepris dans le e-commerce en vendant sur les places de marché, telles  que Ebay, Amazon, 2xmoinscher, Priceminister, etc….Un peu plus tard j’ai travaillé avec Leboncoin également ; j’ai vendu beaucoup sur ces places de marché là, sous différents pseudo, avec différents comptes, je me suis vraiment éclaté, et parallèlement à ça, j’ai repris un magasin.

Ce qu’il faut savoir, c’est que j’avais -950 € en poche, j’étais donc à découvert à la banque pour faire court, et il me fallait trouver des sous ! Or, quand on n’a pas de sous, il faut avoir des idées ! Des idées pour trouver de quoi financer des projets. Alors, pour les – 950 € ça, j’ai réussi à rétablir assez rapidement la situation grâce au e-commerce, puis, j’ai trouvé des financements auprès de la banque pour 80 % des financements et 15-20 % autres, en love monnaies. La love monnaie, c’est quand on demande de l’argent à des proches ou des amis, aujourd’hui on pourrait appeler ça le Crowdfunding. Je me suis bien éclaté dans ce commerce-là, j’ai gagné beaucoup d’argent, je l’ai revendu avec une très belle plus-value, j’ai pu énormément épargner et je me suis servi du e-commerce sur internet pour gagner encore plus d’argent dans mon magasin et je me suis servi de mon magasin pour gagner plus d’argent sur internet. Je vous laisse imaginer les résultats fantastiques que j’ai pu obtenir à cette période-là.

En revanche, j’étais un peu dans une prison dorée parce que moi qui étais parti en tant qu’entrepreneur pour être libre, je ne l’étais pas. J’étais libre financièrement, mais pas géographiquement.

Quand j’ai vu à l’époque, feu Christian Godefroy,  parler d’infopreneuriat, cela m’a tout de suite attiré ; c’était en 2007-2008, cela remonte déjà à quelques années, j’étais donc très attiré et j’ai commencé à m’y intéresser au fur et à mesure jusqu’au moment où j’ai revendu mon commerce, et je me suis lancé à fond sur internet en 2008-2009-2010 et toujours dans l’optique d’investir le moins possible et être un maximum rentable, très rapidement.

Voilà  comment je suis tombé dans l’entrepreneuriat  ensuite dans l’infopreneuriat qui, pour moi, est aussi l’entrepreneuriat, mis à part qu’il se passe sur internet en vendant des produits d’information.

Q 3 : Quel est ton pire échec si cela t’est déjà arrivé ?

 Oui, les échecs, j’en ai vécu plusieurs, on pourrait y passer des jours complets à en parler, je pense, mais aussi comment je les ai surmontés.

En fait, mon plus gros échec, même si j’en ai eu plusieurs,  a été mon tout premier business où j’ai perdu l’équivalent de 50 000 € d’aujourd’hui, voire même un peu plus. Je me suis lancé quand j’avais 19 ans, tête baissée, je me suis cru le maître du monde et boum, 18 mois plus tard je me suis cassé la gueule !

J’ai perdu dans l’histoire pas mal de mes économies, quand je dis ça, en effet, j’avais un peu d’économies, mais j’étais endetté finalement. J’ai dû travailler pendant 3 ans pour rembourser mes dettes. Heureusement, à l’époque, j’avais un travail de salarié, je travaillais le matin dans mon business, et de 14 h à 22 h en tant que cariste, c’est-à-dire la personne qui conduit les chariots élévateurs Fenwick.

J’avais le permis CACES, et ce permis CACES m’a toujours sauvé la vie dans des moments où j’étais ruiné, en quelque sorte, où je n’avais plus un sou devant moi, j’avais mon permis CACES, et même après, quand internet a commencé à bien marcher, j’ai revalidé ce permis CACES en me disant au cas où, car, c’était une assurance pour moi d’échapper au chômage et de gagner ma vie, parce qu’en tant qu’entrepreneur, tu n’as pas droit aux ASSEDIC, à l’époque de 2009-2010 en tout cas.

Effectivement, là, je me suis pris une grosse claque et cela m’a fait très rapidement redescendre les pieds sur terre !

Par contre, j’ai appris beaucoup de choses à ce moment-là ; notamment qu’avoir un réseau, savoir s’entourer est extrêmement important et c’est ce que j’ai beaucoup développé par la suite ; j’ai compris également que l’argent ne fait pas tout ; alors, oui, il fallait plus d’argent il y a 20 ans en arrière qu’aujourd’hui où l’on peut démarrer un business avec quelques centaines d’euros, avec 500 € tu peux démarrer un business internet assez simplement, en faisant évidemment beaucoup d’efforts et en travaillant énormément or, à l’époque, monter un business, ce n’était pas avec 500 € ! Il fallait déposer des statuts, il fallait avoir un montant minimum d’apport, il fallait aligner l’équivalent de 10 000 € d’aujourd’hui, sur la table.

C’était énorme !

Ça, ce fut vraiment une ressource d’apprentissage, c’est-à-dire de se créer son réseau, c’est vraiment ça que j’en ai retiré et le développer, le consolider.  Le deuxième facteur de mon échec, c’est que je ne savais pas vendre ; je pensais savoir vendre à distance, car, à l’époque internet n’existait pas en tout cas on en était au tout début, et ce qui s’est passé c’est que je contactais les gens et vendais par lettre papier et à partir de là, tu ne vends pas des masses.

Aujourd’hui, tu peux toucher des milliers voir des centaines de milliers de personnes en envoyant un seul mail et tout ça en quelques minutes, mais à l’époque, rien que pour envoyer 1000 courriers, rien que la location de l’adresse e-mail, je ne parle pas d’achat d’adresses postales, je crois que ça m’avait coûté 2 ou 3 000 frs, ce qui équivaudrait  à 1 500-2 000 € aujourd’hui ; c’était énorme !

De plus, je ne pouvais l’utiliser qu’une seule fois ; il fallait donc faire des pages de ventes impactantes, tu n’avais pas droit à l’erreur, ensuite il fallait l’imprimer chez un imprimeur, puis toute la distribution qui prenait beaucoup plus de temps dans tous les domaines, c’est-à-dire que mener une campagne marketing prenait plusieurs semaines.

Aujourd’hui, quand tu fais une campagne marketing, tu peux lancer un produit, toucher de l’argent  au fur et à mesure ; à l’époque, il fallait investir beaucoup d’argent avant d’en recevoir.

Q4 : Quelle est ta plus belle réussite ?

 Eh bien, pour moi, ma plus belle réussite, en fin de compte, c’est de me faire plaisir quand je le désire, ou faire plaisir à ceux que j’aime quand je le souhaite.

De ce fait, ma plus belle réussite, c’est la liberté que cela me procure ! La liberté que me procure de faire plaisir aux autres, la liberté géographique aussi, pouvoir voyager là où je veux quand je le veux. Tout ça, pour moi, est vraiment important et je considère que c’est ma plus belle réussite.

Bien sûr, on pourrait parler de ma réussite dans l’immobilier, dans mon business, mais comme tout ça est corrélé, il ne faut pas se leurrer ; aujourd’hui, j’ai plusieurs activités avec lesquelles je m’éclate, et pour moi, ma plus belle réussite c’est ce qui fait la vie de tous les jours.

Je ne dis pas que la vie est facile, je dis simplement que de kiffer sa vie tous les jours, aide à la rendre plus facile.

Q 5 : Es-tu plutôt lièvre ou tortue dans ton business ?

 Je me définirais plutôt comme une tortue, mais quand même un peu comme un lion ; d’ailleurs, les Éditions J’OSE c’est un lion. Parce qu’un lion, c’est paisible, mais si tu te  retrouves face à lui, si tu n’es pas armé, je peux te garantir que tu as intérêt à rapidement monter dans un arbre parce que sinon, il te fonce dessus, il ne va pas s’arrêter.

Et moi, en fin de compte, je suis comme une tortue qui ne s’arrête jamais, j’avance pas à pas, à mon rythme, mais jamais je ne m’arrête ; ou bien si je m’arrête, c’est pour reculer et mieux sauter. Alors, je me définirais davantage comme une tortue que comme un lièvre !

Q 6 : Quelle est actuellement ta plus grande frustration ?

 Actuellement, ma plus grande frustration qu’est-ce que ça pourrait bien être ? Cela pourrait être que je ne vais pas assez vite, mais étant beaucoup plus tortue que lièvre, c’est normal ! Honnêtement,  je ne sais pas quoi te répondre là-dessus.

Q 7 : Quel est ton plus grand regret ?

 Mon plus grand regret, c’est peut-être de rester trop longtemps sur des positions qui ne fonctionnent pas. Au lieu de changer rapidement d’avis ou de me réorienter très rapidement ; je m’explique : je suis quelqu’un de très têtu, du coup, quand j’ai une idée en tête, je la mène jusqu’au bout et parfois, cela peut me coûter des sommes astronomiques, je peux perdre des sommes exorbitantes, et au lieu de me dire bon, ok, tu as perdu ça, eh bien moi, je vais continuer jusqu’au bout avec l’espoir que cela va marcher, et du coup, au lieu de perdre quelques milliers d’euros, je peux perdre quelques dizaines de milliers d’euros avant de me dire ok, on va faire un bilan ; et alors, j’arrête le projet ou je le réoriente.

Et ça, c’est l’un de mes plus grands regrets, ce qui est aussi une grande force d’ailleurs, parce qu’être têtu dans le business, quand tu as une idée en tête, tu fonces, tu crois en cette idée ; toutefois, il faut être très réactif dans le business, personnellement je suis un peu comme certains, une fois que je suis lancé, il me faut aller jusqu’au bout et de ce fait cela ne me réussit pas à chaque fois.

Je ne m’arrête pas forcément à temps, avant, et du coup, je plonge dans le précipice, heureusement, je suis toujours accroché avec un harnais et une corde bien solide, ce qui fait que je me rattrape toujours à la falaise et je remonte, mais, finalement au lieu de mettre quelques jours pour faire un projet et le voir se concrétiser, il me faut quelques semaines avant de me dire j’arrête.

Q 8 : Serais-tu capable de repartir de zéro et si oui, par quoi commencerais-tu ?

 Bien sûr et d’ailleurs, ce n’est pas moi qui le dis, c’est une statistique, je ne sais plus laquelle, mais, il est prouvé que quand tu réussis, que tu as eu un niveau de revenu,  admettons 2 000 € par mois, demain, tu perds ton job, tu te retrouves au chômage,  c’est peut-être la  dépression ou autre, ton revenu au bout de 2 ans passe à 800 ou 900 €, peu importe, tu peux même te retrouver au RSA, et te retrouver à 400 €….. Eh bien, il y a des études qui prouvent que dans 5 ans, tu es tout à fait capable de remonter et de revenir à tes 2 000 €.

Et ça, c’est pareil pour tout, si tu gagnes 20 000 € par mois, même si tu traverses un processus compliqué, difficile, tu vas être capable de remonter à tes 20 000 € par mois, parce que tu connais le chemin ! Quand tu connais le chemin, que tu as le réseau, cela va beaucoup plus vite pour remonter.

Oui, je serais complètement capable de repartir de zéro ; par quoi commencerais-je ? Aujourd’hui, avec les nouvelles technologies, c’est très simple ; toutefois, il y a deux angles que je prendrais ; le premier, je reprendrais un job salarié, je ne sais pas à quel niveau je suis, mais, il y a 2 possibilités selon l’état d’esprit de chacun.

La première option donc, c’est de retrouver un job salarié où tu vas être payé, à peu près, au même niveau de revenu  que précédemment et, parallèlement à ça, investir dans l’immobilier. Le second angle, c’est de te remettre d’aplomb, tu te lances sur internet ; je commencerais par le marché de l’affiliation, parce que c’est quelque chose qui te permet de vendre et de toucher des commissions sans pour autant avoir besoin de créer un produit, et où tu fais connaître les produits des autres, et  du coup, très rapidement, en quelques mois quand tu sais comment ça marche, tu peux revenir au niveau de revenu que tu avais avant.

Donc, l’affiliation, le business web infopreneurial, et le e-commerce, cela fait 3 leviers que j’exploiterais en choisissant, bien évidemment,  un premier levier, qui pour moi serait l’affiliation.

Q 9 : Es-tu plutôt un solitaire dans ton business ou bien tu aimes t’entourer pour faire avancer tes projets ?

 Les deux ! Par moment j’aime être solitaire dans mon business, quand je suis, par exemple, focalisé sur une chose bien précise, j’aime que ça avance, que cela aille vite et du coup, je me focalise sur une chose et je suis isolé un peu comme dans une bulle.

J’aime aussi m’entourer pour faire avancer des projets, plus grands, parce que je remarque quand même, qu’à plusieurs, on va beaucoup plus loin ; cela encourage, cela motive, et c’est agréable d’être avec les autres avec qui l’on travaille.

Voilà, les deux à la fois mon capitaine !

Q 10 : Comment vois-tu l’avenir de ton développement sur le  web, d’ici 5 ans ?

 Personnellement,  je le vois vraiment merveilleux ! Il va y avoir encore de nouvelles orientations, comme il y en a eu ces 10 dernières années ; c’est marrant d’ailleurs, pour moi, la vie est un cycle ; c’est comme les 4 saisons. Il y a le printemps, l’été, l’automne et l’hiver ; ces 4 saisons font un cycle dans l’univers du temps. Quand je parle du temps, ce n’est pas du temps horaire, même du temps horaire d’ailleurs. Et, sur internet et l’entrepreneuriat en général,

les besoins fondamentaux des personnes sont aussi un cycle ; je me souviens que quand j’ai découvert  l’entrepreneuriat,  il y avait déjà des produits sous forme d’e-books qui se vendaient jusqu’à 100 € ; ensuite, il y a eu les formations vidéo qui se sont vendues jusqu’à 2 000 € ; ça peut arriver par palier comme ça ; puis il y a eu les lancements orchestrés qui se sont vendus en formation vidéo entre 1 500 et 2 500, voire 5 000 € pour  certaines.

Puis, il y a eu les coachings qui pouvaient se vendre, surtout au début,  entre 5 000 et 30 000 €. Il y a eu aussi les Masterminds qui pouvaient se vendre entre 10 à 15 000, 100 000 $ et même plus.

On constate que c’est un cycle, pourquoi je dis cela ? Parce que, pour celui qui veut vendre des e-books, cela a toujours marché !  Pour ceux qui veulent se focaliser dans le coaching, cela a marché ; pour ceux qui veulent vendre leurs formations par vidéos, cela a marché, et l’on revient aux e-books, et l’on reviendra aux formations vidéo, et l’on reviendra aux lancements orchestrés en partenariat !

Je me rappelle, pour argumenter ce que je viens d’avancer, en 2010-2011, on disait : les lancements orchestrés, c’est mort, ça n’a pas marché ! On est en 2020, les lancements orchestrés marchent toujours. Certes, ils sont faits différemment, mais cela fonctionne toujours.

En 2011-2012, on a commencé à vendre en webinaire,  et les webinaires marchent toujours en 2020, ils sont présentés différemment, mais ils n’ont pas réellement changé ; la vie est donc un cycle et, comment je vois l’avenir dans 5 ans de l’entrepreneuriat sur internet ?

Eh bien, il va falloir faire de plus en plus vite, mais  les fondamentaux, eux, ne changeront jamais, car, quand tu fais ce que tu aimes vraiment, il peut t’arriver n’importe quoi, tu peux te retrouver dans n’importe quelle adversité, tu t’en sortiras toujours si tu as le bon état d’esprit, évidemment !

Et, deuxièmement, c’est savoir vendre ! Connaître le copywriting, savoir communiquer, ça, c’est réellement important or, ces 2 choses-là ne changeront jamais, même dans un siècle, ces fondamentaux seront toujours présents. J’allais dire, c’est comme l’or qui est présent depuis plus de 5 000 ans sur terre alors que d’autres monnaies sont présentes depuis quelques dizaines d’années.

Si l’on reste sur les fondamentaux, on s’en sortira toujours ; en s’adaptant bien évidemment à ce que l’on aime faire et au public bien sûr. Si ton public est sur Youtube, pourquoi de la pub sur Facebook ?  Si ton public est sur Facebook, pourquoi tu irais faire de la pub sur Youtube ?

Peux-tu me donner le titre d’un livre  et son auteur, qui t’a le plus marqué ?

 Le premier livre que j’ai lu c’était : « Réfléchissez et devenez riche » de Napoléon Hill. C’est l’un des premiers livres que j’ai lus en développement personnel, et ce qui est sûr, c’est que quand j’ai découvert ce nouveau monde, j’avais 19-20 ans, j’ai vraiment trouvé ça fabuleux et après, je suis devenu un ogre de lecture en développement personnel. Aujourd’hui, j’en lis 2 à 3 par mois, quelquefois plus quelquefois moins, en audio aussi parfois ou des vidéos, avec dans l’idée, le développement personnel, et mon premier livre ce fut : « réfléchissez et devenez riche » de Napoléon Hill.

Q 11 : Peux-tu nous donner le titre d’un film qui t’a le plus marqué ?

 J’adore le film : Eye Of The Tiger, de Rocky, j’adore la musique du générique de Rocky Balboa, je trouve que c’est un film bien parlant parce que tu vois le gars, il combat pour sa survie financière, il combat pour les autres et il s’en sort à la fin ; happy end.

Ça, c’est un film qui m’a beaucoup marqué que je regarde encore de temps en temps, c’est le genre de film que j’aime bien.

Q 12 : Quelle est la citation qui t’inspire le plus ?

 « N’abandonne jamais tes rêves, ils sont faits pour être vécus ».  Citation de moi-même Mikaël Messa !

N’abandonne jamais tes rêves ils sont là pour être réalisés. J’aime bien cette citation-là parce qu’à plusieurs reprises, dans ma carrière d’entrepreneur, ou comme salarié, et même dans ma vie, j’ai été parfois à 2 doigts d’abandonner mes rêves, mes objectifs, mes ambitions, mais, je me suis toujours raccroché à quelque chose, et c’est souvent cette citation-là qui m’a donné le goût de m’accrocher à la vie, de m’accrocher à ce qui me faisait kiffer, vibrer le plus.

Q 13 : Quel est le mentor qui t’a le plus influencé pour faire avancer tes projets ?

 C’est marrant, en fait, je n’ai  pas réellement  de mentor….. non,  je n’ai pas de mentor ! Il y a des entrepreneurs qui m’ont davantage influencé que d’autres, mais je n’ai pas de mentor à proprement parler ; je n’aime pas trop ce côté mentoring, par contre, il y a eu des personnes qui ont été sur mon chemin et qui m’ont permis d’aller vers là où je suis aujourd’hui.

Q 14 : Peux-tu nous raconter une anecdote croustillante ? Mais attention, pas de délation !

 Une anecdote croustillante ? J’en ai plusieurs en fait qui peuvent être croustillantes, l’une d’entre elles, toutefois je ne sais pas si l’on peut appeler ça croustillant, mais, il s’agit de la toute première fois où j’ai fait de l’entrepreneuriat ; je ne connaissais personne sur le marché, j’ai commencé un peu à vendre quelques e-books en 2008, mais rien de fabuleux ; et, quand j’ai vendu mon magasin, en 2009, il y a eu une rencontre, sur Lyon, un apéro twitter comme on l’appelait, un twitter lunch organisé par Luc Bernouin et, lors de ce twitter lunch, j’ai rencontré mon tout premier partenaire avec qui je me suis associé pour développer mon produit qui était la vente sur les plateformes e-commerce.

C’était vraiment fabuleux, car, je partais de Grenoble, j’allais à Lyon, je ne connaissais personne, j’avais l’adresse du lieu bien sûr, mais je ne savais pas qui j’allais rencontrer, je n’étais pas connu du tout, j’étais un peu intimidé parce que les personnes que j’allais rencontrer à l’époque étaient, elles, connues dans ce secteur-là, et en plus elles se connaissaient toutes !

Je peux dire que pour moi cela a été une journée extraordinaire, je suis reparti de là avec un super projet et plein d’enthousiasme, et cela a été vraiment croustillant à mes yeux !

Une seconde anecdote, c’est la première fois où j’ai pris contact avec toi Stéphane, parce que tu avais réalisé le calendrier de l’avent de Noël des marketeurs du web de l’époque, et j’ai vu que tu organisais cet événement-là qui était vraiment super, et tu voulais offrir les profits des ventes de ce livre-là à une association.

C’est ainsi qu’a démarré notre relation entrepreneuriale et professionnelle. Je trouve que c’est une anecdote, selon moi, très croustillante, qui a été extraordinaire, oui, extraordinaire !

Alors, des anecdotes comme ça, j’en ai plein, et c’est vraiment fabuleux !

Q 15 : Peux-tu donner un conseil à nos lecteurs du style : « le secret pour réussir » ?

 Il n’y en a pas ! Il n’y a pas de secret pour réussir ; pendant très longtemps j’ai cru qu’il y en avait un, mais en fait non ! Hormis je dirais, avoir un bon état d’esprit, ne jamais abandonner ses rêves, avoir une bonne méthodologie, suivre des formations, avoir une idée précise de ce que tu vas mettre en place et suivre le déroulé de la formation.

Souvent, quand  on veut réaliser une formation ou un projet, on va à droite, on se disperse à gauche, mais finalement, on fait du surplace et l’on se fatigue. Alors qu’il faut suivre, étape par étape ce que propose le formateur et seulement là, il y aura des choses magiques qui se passeront.

Peut-être que le secret pour réussir c’est d’investir en soi-même par le biais d’une formation virtuelle ou en présentiel, peu importe, et suivre étape par étape ce que dit le formateur et ne pas le faire à sa sauce, en tout cas pas au début.

Q 16 : Quel impact, a le confinement sur ton business ?

 Mon business se porte très bien, ni plus, ni moins, je m’éclate avec, cela m’a permis de faire une grosse introspection sur ce que j’aime faire réellement, sur mon expérience passée, sur ce que j’ai envie d’apporter à l’avenir, au monde, et tout ça, c’est très cool !

Q 17 : Si tu souhaites ajouter quelque chose, c’est ici !

 J’ai toujours été intéressé par l’économie, la finance, par le « money management », par l’investissement, qu’il soit immobilier, les actions entrepreneuriales,  et, l’investissement sur soi-même également, mais, j’ai toujours ressenti ce syndrome de l’imposteur parce que je n’avais pas fait d’études en économie, je ne suis pas économiste, je ne suis pas non plus trader professionnel, mais, j’ai des connaissances approfondies parce qu’en tant qu’entrepreneur on est obligé de connaître, selon moi, l’économie, les finances, comment tout cela fonctionne, afin d’accroître le chiffre d’affaires de son business.

Je me suis passionné, et cela de plus en plus, par la finance et l’économie, et mon but, aujourd’hui, c’est de démocratiser tout ça et le rendre accessible au plus grand nombre de personnes.

Je te remercie beaucoup, beaucoup de cette interview, merci de m’avoir posé ces questions, cela m’a permis de m’éclater auprès de ton audience et j’espère que tu pourras en retirer des pépites, et à très bientôt.

Ciao, ciao, merci !

Souvenir du premier BCC de Toulouse ou dans le coin gauche en bas à droite nous pouvons apercevoir Céline Martinez qui finira par être interviewé.

Interview Sonia Chardonnens – Multi passionnés

 

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